La France éternelle de Bourdelle
- Alain Verstichel
- 20 mars 2010
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C'est Montauban, sa ville natale, qui commande à Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929) un premier tirage en bronze de « La France » en 1923 pour son monument aux morts de la Grande Guerre. « La France » est représentée sous les traits d'Athéna, déesse de la guerre, de la sagesse, des artisans, des artistes et des maîtres d'école. La divinité tient d'une main une longue lance qui double la taille de la sculpture. Médium entre terre et ciel, « La France » est une œuvre à la fois patriotique et spirituelle.
Une autre épreuve est installée à Alger dans les années trente, sur les terrasses du musée des Beaux-arts, face à la la Méditerranée . Peu avant l'indépendance de l'Algérie, le bronze sera plastiqué. Les fragments récupérés ont été acheminés vers la France. Après rénovation, une nouvelle statue a été édifiée au Musée de l'Officier, au cœur de l'Académie Militaire Saint-Cyr Coëtquidan.
Le 18 juin 1948, un nouveau tirage en bronze de « la France » trouve une place de choix à Paris sur la terrasse du Palais de Tokyo, pour commémorer l'appel du 18 juin 1948 et honorer les combattants de la France libre.

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